Histoire
- Mésolithique : Présence attesté de chasseurs-ceuilleurs. A cette époque l’île est relié au continent.
- Néolithique : Alignement de menhirs dont subsistent aujourd’hui Jean et Jeanne sur le site d’Anvorte.
- Protohistoire : Retranchements en éperons barrés, construction de tombelles et tumuli. On retrouve à Coh Castel la trace d’une occupation laténienne (civilisation celtique du 2e âge du Fer) sous forme de poteries et monnaie Vénètes .
- Epoque gallo-romaine : Les Vénètes sont défaits par les romains qui colonisent l’île appelée à l’époque « Vindilis ».
- Ve siècle : arrivée de bretons d’outre-manche qui donnent un nouveau nom à l’île « Guedel ».
- An 1000 : après des attaques de vikings, le comte de Cornouailles confie Belle-Île aux moines de Redon qui organisent le paysage insulaire et la divisent en quatre paroisses.
- XVIe siècle : incursions d’armées étrangères (hollande, Angleterre, Espagne … ) et construction d’un fort par le duc Albert de Gondi auquel Henri III a cédé l’île. Développement de l’agriculture, de la pèche et du commerce.
- XVIIe siècle : Louis XIV confisque Belle-Île et fait appel à Vauban pour la fortifier. Il en confie la gestion aux Etats de Bretagne.
- XVIIIe siècle : après une courte occupation par les anglais (1761-1763), les terres sont partagées entre tous les habitants.
- De la révolution à la fin du XIXe siècle : développement de l’agriculture, de la pèche (conserveries de poissons) et de la construction navale.
- XIXe siècle : ces activités périclitent et le tourisme devient la principale activité.
Géographie
C’est la plus grandes des iles du Ponant (association de 15 îles françaises baignées soit par La Manche soit par l’Atlantique) et elle est située à 14 km au sud de Quiberon, Belle-Île Mesure 17 km de long sur 9 km de large, soit 85 km². C’est un vaste plateau entaillé par de nombreux petits vallons encaissés qui débouchent sur des ports ou des plages.
La côte, constituée d’une roche friable (schiste) subit une érosion intense de la mer offrant un relief très découpé constitué de nombreuses falaises. Deux rias abritées ont permis la création des deux ports de l’île : Le Palais et Sauzon.
Sur la côte sud des plages bien protégées : Kerel, Herlin, Dotcho. Sur celles du nord des grandes plages comme Bordardoué et les « Grands sables ». A l’ouest la plage de Donnant fréquentée par les surfeurs.
Gelées rares, hiver doux, ensoleillement particulièrement important permettent la présence de plantes du sud : palmiers, vignes, figuiers, agaves, tamaris, mimosas. L’agriculture locale (élevage et maraichage) s’est orientée vers la qualité et propose des produits naturels et bio (miel, fromage, ovin, bovin, fruits et légumes)
La côte, constituée d’une roche friable (schiste) subit une érosion intense de la mer offrant un relief très découpé constitué de nombreuses falaises. Deux rias abritées ont permis la création des deux ports de l’île : Le Palais et Sauzon.
Sur la côte sud des plages bien protégées : Kerel, Herlin, Dotcho. Sur celles du nord des grandes plages comme Bordardoué et les « Grands sables ». A l’ouest la plage de Donnant fréquentée par les surfeurs.
Gelées rares, hiver doux, ensoleillement particulièrement important permettent la présence de plantes du sud : palmiers, vignes, figuiers, agaves, tamaris, mimosas. L’agriculture locale (élevage et maraichage) s’est orientée vers la qualité et propose des produits naturels et bio (miel, fromage, ovin, bovin, fruits et légumes)
Lieux remarquables
- Les Aiguilles de Port-Coton, roches verticales déchiquetées par la mer, peintes par Claude Monet.
- Belle Fontaine dite aiguade Vauban réserve d’eau douce destiné à l’approvisionnement des navires.
- La Citadelle : monumental ouvrage de fortification construit au XIe siècle, modifié et agrandi par le duc de Gondi, Nicolas Fouquet et Vauban et restaurée récemment par des mécènes (M. et Mme Larquetoux). Elle domine la rade de « Le palais ».
- L’enceinte urbaine deLe Palais : un des plus bel exemple de ce type de fortification. Conçue par Vauban elle fut édifiée sous le premier empire.
- L’église de Locmaria :
- Le fort de Sarah Bernhardt : passionnée par Belle-Île, la grande tragédienne acheta ce fort situé à la pointe des Poulains et y établit dépendances et jardins remarquables.
- La grotte de l’Apothicairerie : désormais interdite à la visite, elle doit son nom aux cormorans qui se posent dans ses encorbellements intérieurs comme des bocaux sur les étagères d’une pharmacie.
- Le Grand Phare de Kervilahouen : 247 marches pour accéder à une vue imprenable sur la côte sauvage et les aiguilles de port Coton.
- La Pointe des Poulains : île de l’île pendant les grandes marées (hautes), battu par tous les vents, ce site est l’un des plus symboliques par sa sauvagerie et le plus photographié pendant les grandes tempêtes.
- Le port de Sauzon : enfilade de maisons typiques aux volets colorés, le charme de sa ria séduit le regard de l’arrière port à sa jetée. Vente de poissons et de fruits de mer le soir sur le quai, bistrots et restaurants surplombant le port…
- Le sentier côtier : il permet de faire le tour de l’île et offre des paysages exceptionnels. Sur la cote sauvage une succession de falaises et vallons, landes, plaines hautes. Sur la côte intérieure, en face de Houat et Hoedic, le découpage est plus doux et la marche demande moins d’efforts.